Selon les dernières données du Pew Institut, 82% des personnes dans le monde sont affiliées à une religion. Comme le souligne la Déclaration sur l'élimination de toutes formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction des Nations Unies « la religion ou la conviction constitue pour celui qui la professe un des éléments fondamentaux de sa conception de la vie » et donc élément central de son identité.
Dans son article 5 la même Déclaration affirme que « les parents ou, le cas échéant, les tuteurs légaux de l'enfant ont le droit d'organiser la vie au sein de la famille conformément à leur religion ou leur conviction et en tenant compte de l’éducation morale conformément à laquelle ils estiment que l'enfant doit être élevé ». (alinéa 1), mais aussi que « les pratiques d'une religion ou d'une conviction dans lesquelles un enfant est élevé ne doivent porter préjudice ni à sa santé physique ou mentale ni à son développement complet » (alinéa 3).
Le sujet et très actuel comme le montrent les sentences de la Cour européenne des droits de l’homme sur le sujet, par exemple: Folgerø et autres c. Norvège, Appel-Irrgang et autres c. Allemagne, Lautsi et autres c. Italie, Zengin c. Turquie, ou le rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté religieuse sur la question de la liberté de religion ou de conviction dans le contexte de l’enseignement scolaire (2010).
Ce colloque se propose les relations entre l’enfant et la religion sous quatre angles : historique, juridique, la transmission et l’enseignement.
Retrouvez ci-dessous en pièces jointes les résumés et le programme complet du colloque